II. Facteurs de
risque périopératoires
et réponses physiopathologiques à la
chirurgie
La chirurgie majeure qui consiste à réséquer ou à modifier une quantité
importante de
tissus (comme par exemple les
résections colorectales, les arthroplasties de
hanche ou de
genou, la chirurgie de l’aorte abdominale, les résections
pulmonaires...) provoque des effets
secondaires telles que la douleur, les nausées, la fatigue, une
convalescence prolongée voire
des complications cardiopulmonaires, thromboemboliques, cérébrales ou
digestives
[8 ,
9].
Il existe une morbidité spécifique induite par les gestes chirurgicaux
ou anesthésiques. Mais la
clé pathogénique
de la
morbidité postopératoire
dépend de
plusieurs facteurs
de risque
périopératoires et de la réponse neurohumorale à l’agression
chirurgicale
[9].
A. Les facteurs préopératoires
L’existence de
pathologies concomitantes
et d’insuffisances
d’organe est un
déterminant important
de complications
postopératoires et
d’allongement de
la durée
d’hospitalisation
[9].
La malnutrition (carence de certains
nutriments) est reconnue comme étant un
facteur de
risque périopératoire important
[10].
La consommation chronique d’alcool est
également un facteur de risque majeur car elle
induit une
immunodépression, une
cardiopathie spécifique
subintrante et
une réponse
hormonale amplifiée pendant et après la chirurgie
[11].
De même, le tabagisme chronique expose à un risque chirurgical
spécifique
[12]. L’activité de
phagocytose macrophagique
pulmonaire est
réduite ainsi
que l’activité de microbicidie
probablement par réduction de l’activité de cytokines proinflammatoires
[13].
DEFINITION
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